«La tempête de 51 eut lieu le samedi, la veille de la Saint-Gildas. Le lendemain, de fait, il n’y eut pas de pardon ; tout était paralysé et on attrapa des corvées. Le dimanche, nous étions au port à démonter les moteurs pleins de sable. Nous avions dû faire venir le mécanicien de Quiberon pour démonter pièce par pièce. Car on ne peut pas sortir comme ça un moteur d’une carcasse démolie. Tout était à laver au gasoil et il fallut remonter les moteurs à Quiberon.
Ma pile de poche, dont je me servais pour aller au moteur était tombée par le panneau, sous la cabine, dans la cale du bateau. Le lendemain, je voyais quelque chose en train de reluire sous le sable..."